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Le rôle de Mathilde Johansson aux Girondins de Bordeaux

18 novembre 2021 à 19h45

Mathilde Johansson roland-garros

Mathilde Johansson, ancienne joueuse professionnelle de tennis, a intégré les Girondins de Bordeaux en 2018. Avec une mission claire: faciliter l’intégration des nouveaux joueurs au club.

Comment intégrer au mieux les nouvelles recrues à l’effectif des Girondins de Bordeaux ? C’est la mission que mène de front Mathilde Johansson. Ex-tenniswoman professionnelle, ancienne 59e joueuse mondiale au classement WTA, la Française a intégré en 2018 l’institution bordelaise dans l’optique de faciliter l’acclimatation des nouvelles recrues du club.

Mieux intégrer pour faciliter la performance

« C’est un travail hyper prenant, tu es toujours sur le qui-vive et il y a aussi une très grosse partie administrative notamment avec les étrangers, c’est beaucoup de boulot », résume-t-elle dans les colonnes de 20 Minutes. Il faut dire que sa mission est essentielle: à l’heure où le football professionnel demeure un sport extrêmement globalisé, avec des effectifs parfois composés de dizaines de nationalités différentes, la cohésion n’est parfois pas optimale. Pourtant, sans cohésion, impossible pour un groupe professionnel d’atteindre ses objectifs.

Pourtant, paradoxalement, le poste de Chargé d’intégration n’existe que pas ou très peu en Ligue 1: seuls le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais avaient expérimenté cette fonction auparavant. Les Girondins de Bordeaux avançaient donc quelque peu sur un terrain inconnu.

En ce sens, en quoi le travail mené par Mathilde Johansson consiste-t-il concrètement ? « C’est simple, je suis en charge de l’intégration des joueurs. C’est moi qui m’occupe d’eux à partir du moment où ils descendent de l’avion. La plus grosse partie de mon travail, c’est de leur présenter la ville et de trouver un logement souvent pour toute la famille« , explique-t-elle, toujours pour 20 Minutes.

Une reconversion réussie

Ainsi, après avoir arrêté sa carrière de joueuse professionnelle en 2016 et avoir été diplômée de l’ESSEC dans la foulée, Mathilde Johansson a donc parfaitement réussi sa reconversion. Mais elle n’a pas pour autant tiré un trait définitivement sur le monde du tennis: l’ex-joueuse professionnelle continue de taper régulièrement la balle à la Villa-Primrose, où elle est d’ailleurs licenciée. Mais pour le plaisir et seulement le plaisir, cette fois.

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