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Le risque d’une rétrogradation administrative grandit jour après jour

11 mai 2021 à 19h37

frederic longuepee girondins de bordeaux
Crédits: DR - YT

Les Girondins de Bordeaux, lâchés par King Street, doivent au plus vite trouver un repreneur capable d’investir près de 130 millions d’euros, à défaut le club pouvant être rétrogradé. Pour certains, c’est mission impossible.

Le journal Le Parisien, qui a pu dialoguer avec des intermédiaires clefs du rachat des Girondins de Bordeaux, explique dans son édition du jour qu’il faudrait débourser près de 130 millions d’euros pour racheter le club. Rien que ça. Un montant pharamineux qui ne s’explique pas par la valeur intrinsèque du FCGB, mais plutôt de son bilan financier (son actif et son passif). Car racheter le club veut aussi dire racheter ses dettes, qui culminent à près de 70 millions d’euros. Une sacrée ardoise laissée par King Street, dans le sillage de son départ.

Dans le même temps, toujours selon une source consultée par Le Parisien, un passage réussi devant la DNCG demanderait au moins 60 millions d’euros d’investissement. Or, quel repreneur serait-il prêt à signer un chèque de 130 millions d’euros pour un club comme Bordeaux ? A titre de comparaison, lorsque l’OM avait été racheté par Frank McCourt en 2016 (alors que ses finances étaient globalement seines), le prix avait été de 45 millions d’euros… D’où le risque d’une possible rétrogradation du club assortie d’un dépôt de bilan. Ce risque là est bien réel, et plus les semaines passent, plus il prend de l’ampleur.

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